Inventaire de meubles suite à une succession

par | Août 19, 2022 | Anecdotes, Deux-Sèvres

Le mois dernier, je suis tombé sur deux actes très riches concernant l’un de mes ancêtres du 19ème siècle. J’y ai appris pleins de chose sur lui, son mode de vie ainsi que les objets de son quotidien. Ces actes sont un inventaire après décès et une vente de meubles faisant suite à la mort de mon ancêtre Jacques TURPEAU (décédé en 1824 à Saint-Maixent).

Traduction de l’inventaire :

Aujourd’hui, lundi 20 décembre 1824, dix heures du matin, en la maison où est décédé Jacques TURPEAU, menuisier, située en cette ville, rue Poussepenil.

À la requête et en présence du sieur Pierre TURPEAU, menuisier, demeurant à Saint-Maixent, rue de la Croix. Le dit Pierre Turpeau, habile à se dire et porter seul et unique héritier du dit feu Jacques Turpeau son père; n’entendant aucunement nuire ni préjudicier à aucuns de ses droits, pour prendre telle qualité que bon lui semblera dans les délais de la loi.

A la conservation des droits du comparant et de tous autres qu’il appartiendra, il va être par Maitre François BORDIER et son collègue, notaires royaux à la résidence de la ville de St Maixent, chef-lieu de canton, arrondissement communal de Niort, département des Deux-Sèvres, soussignés, procédé à l’inventaire fidèle et description exacte des meubles, effets mobiliers, outils et ustensiles de menuiserie, bois d’ouvrage, dettes actives et passives, denier comptant, titres, papiers et renseignement dépendant de la dite succession et qui seront trouvés dans la maison où est décédé Jacques TURPEAU.

Le tout sous représentation de Suzanne PÉPIN, domestique du défunt, à ce présente, qui a promis de tout montrer et indiquer sans cacher ni détourner; et ce, comme ayant habité la maison du défunt depuis sa mort.

La prisée des choses qui y seront sujettes sera faite par le sieur Jean MENNETEAU, père, regrattier, demeurant en cette ville, rue châlon. Le dit MENNETEAU muni de sa patente pour la présente année, à lui délivré par le Maire de la commune le 19 de ce mois sous le n°76 sans désignation de classe. Lequel est à l’instant comparu, et a déclaré être prêt à remplir la mission qui lui est confiée, et a promis par serment prêté entre les mains des dits notaires de bien et fidèlement s’en acquitter et de faire la dite estimation en âme et conscience, à juste prix et dans crue et égard au cours du temps.

Et ont les comparants et l’expert appréciateur requis acte du présent intitulé d’inventaire, qui leu a été octroyé sans nuire ni préjudicier à aucuns de leurs droits, après lecture faite, le dit TURPEAU a signé et les dits MENNETEAU et Suzanne PÉPIN, ont déclaré ne savoir signé de ce requis par les notaire soussignés.

Obtempérant à cette réquisition les notaires susdits et soussignés, ont procédé au dit inventaire de la manière suivante :

Dans la principale chambre :

  •  Deux chenets, une pelle, une pince, une crémaillère, son crémaillon, une baguette de fusil, un mauvais gril, une petite chevrette, un garde cendre, un morceau de bande de charette, deux autres morceaux de fer, le tout estimé 10 francs
  • Deux lampes en étain, deux chandeliers en fer, un porte mouchette et sa mouchette et une lampe à queue le tout en cuivre jaune; estimé 3 francs 50 centimes.
  • Un petit baril, une bouteille, un petit pot le tout en fayance, une salière en bois, un soufflet et une broche à rôtir en fer, le tout estimé deux francs
  • Un lit composé de son bois, foncé dessus et dessous, d’une paillasse, une coëte de coulty à grandes rayes, traversin en coulty de pays blanc, mante en laine blanche à barres bleues, rideaux et petits tours ?, une contenance le tout en boulanger brun, trois verjettes en fer; estimé à 70 francs
  • Une petite armoire ouvrant à deux battants ayant un tiroir au milieu et un couronnement au-dessus en bois de noyer garnie de fiches ? , serrures et clefs, estimée 10 francs.

Ouverture faite, il s’y est trouvé :

  •  Neuf draps de lit de différentes toiles, grandeurs et usure estimés 16 francs
  • Quatre chemises pour hommes en toile de bruns dont trois bonnes et une mauvaise estimées 8 francs
  • Cinq serviettes en toile mélangées et un tablier de boulangerie en toile, le tout estimé 2 francs
  • Deux caleçons, une paire de guêtre en toile, deux brodequins en drap noir, un bonnet de coton blanc, un habit, une veste dont l’un en serge et l’autre en ras ? les deux gris, un gilet à manches en frisson de laine blanche, un chapeau rond, le tout estimé 12 francs
  • Un gilet en drap brun, trois vestes de différentes étoffes couleurs et usures, un pantalon en serge grise, le tout très mauvais et estimé à 3 francs

Tels sont tous les objets trouvés dans la dite armoire, à l’exception de quelques papiers dont il sera parlé à la fin des présentes.

  •  Un autre lit dont le bois fait corps avec le tambour de la boutique et auquel bois se trouvant deux tiroirs dans lesquels il n’y a rien. Le dit lit composé d’une paillasse, une coëte et son traversin de coulty à grandes rayes brunes, une autre coëte et son traversier de coulty à petites rayes, un oreiller couvert de coulty à grandes rayes, une souille ? en toile blanche, deux mantes en laine blanche, l’une à barre rouge, l’autre à barre brun, une mauvaise courte pointe en indienne de différentes couleurs, deux rideaux, contenance, d’osier ? et grand tour en boulanger roux et trois verjettes en fer, le tout estimé 110 francs
  • Une petite table à ployant et une vieille pendule sans poids ni cordages, le tout estimé 1 franc.
  • Dans la petite encognure placée dans la croisée il ne s’y est rien trouvé
  • Un seau lié en fer, un mauvais godet en cuivre jaune et un mauvais plat en terre, le tout estimé deux francs
  • Trois pots en terre, une cruche et un broc en grès, deux couvertures de pôt en fer blanc, un plat à barre ? deux saladiers, une assiette, deux petits pots et un moutardier, une petite écuelle à oreiller et son couvercle, le tout en fayance, un plat , une assiette, une écuelle le tout en cailloux brun. Le tout estimé 2 francs
  • une met à quatre pieds, de différents bois estimée 3 francs
  • Ouverture faite il ne s’y est trouvé que 6 cuillères en étain et 4 fourchettes en fer, le tout estimé 50 centimes
  • Une poele à frire, un poelon, un friture en fer, une cuillère à pot, deux écumoirs et une couverture de pot en cuivre jaune, le tout estimé 3 francs 50 centimes
  • Un petit garde manger ferré sans clés ni serrure, estimé 4 francs
  • 6 chaises mauvaises et un petit miroir, une petite table ayant deux tirroirs dans lesquels il n’y a rien, le tout estimé avec deux petits bancs en bois 2 francs.

Dans le corridor :

  • Un cadre de lit en bois de chêne, estimé 1 franc

Dans une chambre qui a vue sur le jardin :

  • Un mauvais coffre en bois blanc, estimé 50 centimes. Ouverture faite il ne s’y est trouvé qu’une seringue en étain estimée 3 francs
  • Une mauvaise chaudière en fer, une grande écuelle, un pot rond, une cruche à vinaigre, une buye, une casserole, une autre cruche, le tout estimé à 1 franc.
  • Deux charmes ? en terre estimés 2 francs
  • Un chaudron en cuivre jaune, estimé 4 francs
  • Un fer ? de tourtre ? en cuivre jaune et son couvercle de cuivre rouge, estimés 4 francs 50 centimes
  • Un tabouret, une souche, un paillon, trois mauvaises chaises, une petite charrette pour enfant, le tout estimé 1 franc
  • Deux mauvais tapis, un sac à blé, un mauvais habit en toile, une ancienne garniture de matelas à carreaux très mauvaise, le tout estimé à 1 franc.
  • Un lit composé de son bois à quenouilles foncé dessus et dessous, d’une paillasse, deux coëtes de coulty de pays, deux traversins de coulty à grandes rayes, deux mantes de laine blanche à barre brunes, rideaux, tour et dossier en cadis ? vert, trois verjettes en fer, estimé 70 francs
  • Une boite en bois blanc mauvaise remplie de vieux bouquins, une vieille bible, le tout estimé 2 francs
  • Six bouteilles en verre noir, un plat en cailloux, le tout estimé 1 franc 80 centimes
  • Une petite table à ployant estimée 1 franc cinquante centimes
  • Une petite armoire, ouvrant à 4 portes et ayant 2 tiroirs ferrés estimés 12 francs

Ouverture faite, il s’y est trouvé :

  • Un habit et un pantalon en drap bleu clair de l’uniforme des pompiers, un sabre, un schakos, le tout estimé 8 francs. Dans les deux tiroirs il ne s’est rien trouvé, dans un petit placard il ne s’y est rien trouvé.

Dans le grenier sur la rue :

  • Un mauvais tas de ferailles estimés 5 francs
  • Un tas de rognures de bois d’ouvrage estimé 2 francs
  • Un tas de fauteuils brisés estimé 1 franc
  • Une mauvaise malle estimée 50 centimes
  • 5 fagots de bois franc estimés 1 franc 50 centimes

Dans le grenier sur la cour et le jardin :

  • Un vieux coffre estimé 2 francs. Ouverture faite, il ne s’y est rien trouvé
  • Un tas de mauvais bois et un mauvais fût de barrique le tout estimé 2 francs
  • Un tas de planches de noyer et cerisier de différentes longueurs et trois madriers de différents bois, le tout estimé 20 francs.
  • 5 planches de bois blanc estimé 2 franc

Dans la cave :

  • Un petit baricot rempli de vin, estimé le vin seulement à 6 francs
  • Un fut de barrique contenant un râpé de graines estimé 10 francs
  • Un autre fut de barrique rempli de rapes le tout estimé 5 francs
  • Deux mauvaises basses ? et un cercle de cuve le tout estimé 1 franc.
  • Un tas de mauvaise tuiles estimé 2 francs
  • 450 tuiles estimés 6 francs
  • Deux ??? de barrique, estimé avec deux mauvaises planches 2 francs

Dans un cellier placé au dessous la principale chambre, ouvrant sur la rue :

  • Un tas de bois d’ouvrage de différentes espèces estimés 25 francs
  • Une échelle double, trois simples le tout estimé 2 francs
  • Une basse ? et un mauvais fut de barrique estimé 1 franc cinquante centimes
  • Un mauvais buffet, un tas de bois de feu et deux roues de gabion, le tout estimé 3 francs
  • Une mauvaise cuve liée en bois estimée 6 francs
  • 4 chevrons, deux morceaux de bois de feu et trois morceaux de planches, le tout estimé 4 francs
  • Un petit tas de mauvais fumier, estimé avec une tribelle 50 centimes
  • Une meule à aiguiser, un tour à pied et son cable, le tout estimé 3 francs
  • Deux pipes et un mauvais fut de barrique, le tout estimé 5 francs
  • Un petit tas de mauvais bois placé sous l’escalier estimé 50 centimes
  • Plus il a été trouvé dans le dit cellier deux pipes qui ne font point partie de la succession comme appartenante au sieur BARBREAU, tailleur de pierre à Saint-Maixent.

Dans la boutique de menuiserie où travaillait le défunt, séparé de la maison principale où il est décédé :

En cet endroit, est intervenu le sieur René GEOFFROY, menuisier demeurant à Saint-Maixent, grande rue, lequel a déclaré que suivant un acte sous signature privée en date à Saint Maixent du 5 janvier 1818, enregistré à St Maixent le 13 décembre 1824 folio 160 V°C5 pour et portant société entre le défunt et l’intervenant, il est fondé pour une moitié dans les outils et instruments de menuiserie et dans le bois d’ouvrage et autres objets destinés à l’état de menuisier qui se trouveront dans la dite boutique, ce qui a été reconnu par TURPEAU fils et affirmé par la dite Suzanne PÉPIN.

  • Un tas de rognures de bois d’ouvrage estimé 2 francs
  • 3 serges ? en fer estimés 10 francs
  • 6 scies dont une cassée avec leur monté? estimés 5 francs

Il ne doit être porté en ligne que la moitié de cette somme de 17 francs , parce que l’autre moitié appartient au dit GEOFFROY.

  • 6 verloppes ? estimés avec une autre mauvaise, une somme de 6 francs ce qui fait pour la moitié 3 francs
  • 8 bounet ? et  rabot estimé 6 francs, ce qui fait pour la moitié 3 francs
  • 19 outils de moulure estimé 3 francs, ce qui fait pour la moitié 1 franc 50 centimes
  • 12 outils de moulure estimé 5 francs, ce qui fait pour la moitié 2 franc 50 centimes
  • 5 guillaume estmé 1 franc 50 centimes, ce qui fait pour la moitié 75 centimes
  • 3 haches, une tille estimé le tout avec une herminette 12 francs, ce qui fait pour la moitié 6 francs
  • 5 valet en fer estimé 18 francs, ce qui fait pour la moitié 9 francs
  • 4 marteaux, deux couteaux à deux manches, une gruge estimé 3 francs, ce qui fait pour la moitié 1 franc et 50 centimes
  • 20 morceaux d’outils tant ciseaux que couge ? et ? estimé 12 francs, ce qui fait pour la moitié 6 francs
  • Un petit tas d’outils estimé à 2 francs, ce qui fait pour la moitié 1 franc
  • Un petit tas de morceaux de bois, trois montée de vireberquin, quatre compas en bois estimé 1 franc 50 centimes, ce qui fait pour la moitié 75 centimes
  • Un petit tas de férailles estimé 1 franc, ce qui fait pour la moitié 50 centimes
  • Une meule à aiguiser, deux  ??? en fer estimé 5 francs, ce qui fait pour la moitié 2 francs et 50 centimes
  • 5 bancs de menuisier estimé 17 francs, ce qui fait pour la moitié 8 francs et 50 centimes
  • Un tour à pointe estimé 5 francs, ce qui fait pour la moitié 2 francs et 50 centimes
  • 2 colombes, quatre montée de verlappe ? sans le fer, une montée de scie, un mauvais fond ? de tamis, un niveau, le tout estimé avec deux bouvet ? et deux gablouet estimé 3 francs, ce qui fait pour la moitié 1 franc et 50 centimes
  • Un petit tas de mauvaiises rognures, trois bouteilles en verre fort, un pot à colle en terre, le tout estimé 1 franc, ce qui fait pour la moitié 50 centimes
  • Un tas de rognure de bois d’ouvrage estimé 5 francs , ce qui fait pour la moitié 2 francs et 50 centimes
  • Un petit baril relié en fer estimé 50 centimes, ce qui fait pour la moitié 25 centimes

Ce sont tous les objets qui appartiennent par moitié au dit défunt TURPEAU et René GEOFFROY au terme de leur acte de société ci-dessus relaté. Cependant on a encore trouvé dans la même boutique un bar de buffet sans ferrures et un vaisselier que le dit GEOFFROY a déclaré avoir été vendu à deux particuliers qui en ont payé le prix avant le décès du dit TURPEAU et qui ne doivent point être compris au présent inventaire. Les objets dans lesquels GEOFFROY est fondé pour une moitié sont restés en sa garde et il s’oblige de les représenter quand il en sera requis. Et à l’instant il a déclaré par serment qu’il n’avait détourné ni vu ni su qu’il eut été detourné aucun objet dépendant de la dite société.

Attendu que le sieur GEOFFROY n’au aucun intérêts dans le surplus des objets à inventorier et que sa présence devient inutile pour la continuation du présent inventaire il s’est retiré.

Dans la chambre qui règne sur la boutique :

  • Un tas de mauvais bois estimé 7 francs
  • Deux croisées estimées 4 francs
  • Un tas de rognures de bois d’ouvrage estimé avec un morceau de buis 2 francs

Et attendu qu’il ne reste plus aucun objet susceptible d’estimation, les notaires ont déclaré au dit sieur MENNETEAU, expert appréciateur, que sa mission était terminée, qu’en conséquence il lui était libre de se retirer, et après lecture, il a comme ci dessus déclarer ne savoir signer de ce requis.

Déclaration active :

Le dit sieur TURPEAU requérant déclare qu’il est à sa connaissance qu’il y a plusieurs compte à régler avec différentes personnes, en raison de l’ouvrage fait par son père, qu’il ne peut préciser dans ce moment mais qu’il fera en sorte de découvrir incessamment.

Total actif contenu au présent inventaire : 571 francs et 55 centimes

Déclaration passives :

Le sieur TURPEAU déclare qu’il est dû par la dite succession aux dénommés ci-après :

  • à Monsieur BOMMAN marchand de bois, demeurant à Saint-Maixent une somme de 8 francs 20 centimes
  • à Monsieur Etienne CORBIN, propriétaire demeurant à Saint-Maixent, 5 francs et 35 centimes
  • A la veuve ROUSSEAU, demeurante en cette ville 2 francs et 25 centimes
  • au sieur Michel NAUDIN de Saint-Maixent 2 francs et 10 centimes
  • au même 28 francs et 50 centimes
  • au sieur FERRÉ cabaretier à Saint-Maixent 7 francs
  • au sieur LECLERC, marchand à Saint-Maixent 4 francs
  • à Monsieur BERTON, huissier en cette ville 135 francs
  • à Monsieur BUTEAU, jardinier à Saint-Maixent 4 francs et 50 centimes
  • à Monsieur JAMOUIN, boulanger  à Saint-Maixent 5 francs et 70 centimes
  • à Monsieur LELONG de cette ville 110 francs pour le net de 5 années et demie d’arrérages de la perpétuelle de 25 francs due sur la maison qui était occupée par le défunt
  • au dit sieur René GEOFFROY pour avances faites au défunt 185 francs
  • au sieur PIED boulanger à Saint-Maixent 34 francs
  • à Monsieur CORBIN bidolière de Saint-Maixent 32 francs et 75 centimes
  • à la dite Suzanne PÉPIN, domestique du défunt, une somme de 300 francs
  • A la même pour 4 années de gages échus à la Saint Jean-Baptiste dernière 120 francs plus l’année courante
  • A Monsieur PRAQUIN, pharmacien à Saint-Maixent 4 francs 75 centimes
  • A Monsieur LEVESQUE médecin en cette ville 9 francs
  • Au sieur LAURENT cordonnier 5 francs
  • Au dit sieur TURPEAU, requerant pour 2 années d’arrérages échus à la Saint Jean dernière de la rente de 15 francs
  • Le dit réquérant déclare qu’il lui est dû tant pour les frais funéraires que pour fournitures faites tant au défunt pendant sa maladie, qu’à la domestique depuis l’époque de son décès une somme qu’il ne peut préciser dans ce moment mais dont il justifiera
  • A la femme GARANDEAU demeurant à la Foy de Clavé 7 francs
  • A Monsieur CORBIN du breuil de St Maixent 3 francs
  • au percepteur de Saint-Maixent pour impôts 17 francs
  • au percepteur d’Azay pour impôts deux francs 95 centimes
  • Il est encore dû pour le loyer de la boutique une somme que l’on peut préciser

Total du passif : 1063,05 francs

Inventaire des papiers

  • Un registre en très mauvais état duquel il résulte qu’il a des comptes à régler avec plusieurs individus mais pour des sommes modiques à l’exception de ceux à régler avec Messieurs DUPLESSIS, CORBIN et GUYON, qui paraissent assez important mais pour lesquels ces derniers ont des compensations à opposer. Ce qui a mis les notaires et les parties dans l’impossibilité de ne pouvoir rien déterminer à cet égard. Ce registre a été côté et paraphé sur la couverture sous la lettre A.
  • Expédition en papier, portant arrentement par le sieur Germain BIGOT au sieur Jacques TURPEAU et sa femme de la maison où l’on procède le dit acte. Le dit acte en date du 17 février 1788 reçu RONDIER et son confrère, notaires à Saint-Maixent. Cet arrentement a été consenti moyennant la rente perpétuelle de 25 livres due en ce moment au sieur LELONG plus un autre acte relatif à la propriété de la dite maison. Ces deux pièces ont été mises dans une liasse et paraphées sous la côte B sur l’acte premier énoncé.
  • Une liasse contenant 8 quittances relatives à la rente due sur la dite maison cotée sur celle qui sert d’enveloppe et paraphé sous la lettre C.
  • Une autre laisse contenant 3 quittances relative à la rente due par le défunt au requerant côtée et paraphé sur celle qui sert d’enveloppe sous la lettre D.
  • Une autre liasse contenant 17 pièces relatives à une rente due aux MUSSAT cotée et paraphé sur la pièce qui sert d’enveloppe sous la lettre E.
  • Une autre liasse contenant 6 expéditions en papier, d’actes qui n’ont qu’un rapport éloigné à la dite succession cotée et paraphé sur la pièce qui sert d’enveloppe sous la lettre F.
  • Un certificat de mariage de Jacques TURPEAU avec Louise ASSAILLY contracté à Saint-Maixent le 6 novembre 1786 côté et paraphé sous la lettre G.
  • L’un des doubles de l’acte de société ci-dessus énoncé, contracté entre le défunt et le dit René GEOFFROY côté et paraphé comme pièce unique sous la lettre H.
  • Enfin une liasse contenant plusieurs pièces inutiles cotée et paraphée sur l’enveloppe sous la lettre I.

Attendu qu’il ne reste plus rien à comprendre au présent inventaire, la dite Suzanne PÉPIN a affirmé qu’elle n’a rien détourné ni vu ni su qu’il eut été rien détourné directement ni indirectement des objets dépendant de la dite succession.

Ce fait du consentement du requérant, les objets compris au présent inventaire, à l’exception de ceux trouvé dans la boutique, qui sont restés à la garde du dit René GEOFFROY, sont restés demeurés à la garde et possession de la dite Suzanne PÉPIN qui promet et s’oblige de les représenter quant et par qui elle sera requise. Il a été vaqué à tout ce que dessus par double vacation.

Fais, clos et arrêté le présent procès-verbal d’inventaire en la dite maison les jours mois et ans que dessus sur les 4 heures du soir, après lecture faite, le sieur TURPEAU requérant a pour toute réserves de fait et de droits signé et la dite Suzanne PÉPIN a comme ci dessus déclaré ne savoir signer, de ce requise par les notaires qui ont signés.

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